Je marchais le long de l'Océan. Ce traître, ce meurtrier. J'aime l'eau, oui ! Mais l'océan, je ne peux plus le piffer. Pourtant c'est beau, beau mais dangereux. Je revois sans cesse, ma chère Octave, me regarder, hagarde, le souffle coupé, avant de sombrer dans les eaux bleues. Je me revoie, nageant, ignorant la brûlure de mes poumons, les yeux rivés vers Octave qui coule toujours plus bas. Je ne l'atteint pas. Remonte. Je ne sais pas trop comment, mais les vagues me rejette sur cette plage. Inlassablement, je regarde des vagues venant s'écraser à mes pieds. Furieuse.